Napoléon 1er ou Pétain, sous la protection de saint Napoléon ou saint Philippe.
Au moins jusqu’au XXème siècle, la puissance du dirigeant d’un pays au régime autocratique et majoritairement catholique, qu’il soit roi comme les Bourbons, empereur comme Napoléon 1er ou « chef de l’État » comme Philippe Pétain lors du Régime de Vichy de 1940 à 1944, tient à la fois de l’efficacité de son administration mais aussi des liens qu’il entretient avec l’Église dans un mutuel et bénéfique soutien. Placer le pays et son dirigeant sous la protection d’un saint fait partie de ces rites sacrés de mutuelle assistance.
Cette pratique existait déjà sous l’Ancien régime : ainsi, lorsqu’Henri de Navarre, protestant converti au catholicisme, devient roi en 1589 sous le nom d’Henri IV, c’est l’héritier en ligne directe de Louis IX par l’intermédiaire de son dernier fils, Robert de France (1256-1317) qui est sacré et fonde la dynastie des Bourbons. Et tout naturellement, son fils et les rois suivants seront baptisés Louis et mettront le royaume plus spécialement sous la protection de la Vierge et de Louis IX, ce saint roi à la vie édifiante, canonisé dès 1297, à peine vingt-sept ans après sa mort en 1270.
L’invention de saint Napoléon, 1804.
« Oui, son patron, vieux défunt peu connu,
Au paradis végétait sans prébende [1].
De tout rayon lui voyant le front nu,
Les saints criaient au saint de contrebande :
D’où vient-il ? Qui l’a canonisé ?
Nous parierions qu’il n’est pas baptisé. »
Saint Napoléon, chanson de Pierre-Jean de Béranger (1780-1857),
A chanter sur l’air Tendres échos errants dans ces vallons [2].
Napoléon quant à lui, n’a pas de saint protecteur. Son prénom, donné par sa mère Maria-Letizia Ramolino- Buonaparte, l’aurait été en mémoire d’un lointain aïeul, Napoleone Orsini, issu d’une famille romaine qui aurait émigré en France au XIIIe siècle [3]. Après la signature du Concordat en 1801, la « réconciliation » de Napoléon avec l’Église de France puis son couronnement en 1804 en imitation de ses prédécesseurs, il devient nécessaire qu’il ait lui aussi un saint patron.
Ses conseillers exhument alors un officier romain d’Égypte qui aurait vécu au IVème siècle, saint Néapolis, exhumation moquée sans retenue par Béranger dans sa chanson Saint Napoléon ! Le nom du saint est suffisamment proche pour être décliné en Napoléon et il ne reste qu’à lui construire une histoire de soldat romain converti et martyrisé, processus et conséquences que Vincent Petit explique en détail dans son article pour la revue Napoléonica [4].
L’empereur décide avec ingéniosité de fêter « son » saint le 15 août : cette date associe à la fois le jour de sa naissance, le 15 août 1769, la fête catholique de l’Assomption de la Vierge et la date de la proclamation de la bulle pontificale Ecclesia Christi le 15 août 1801 qui ratifie la signature du Concordat. Grâce à toutes ces « coïncidences » délibérées, Saint Napoléon ne pouvait qu’être favorable à l’Empereur et à la France !
Dès lors, les imagiers parisiens puis de province, vont promptement ajouter ce « saint de pacotille [5] » aux multiples saints protecteurs de leur catalogue de vente d’images en feuilles.
Jacques Chéreau, Marchand d’estampes aux deux colonnes, rue Saint-Jacques à Paris, propose un St Napoléon, Martyr, en toge et couronné par un ange, vers 1805 [6].
Dans les mêmes années, son voisin et concurrent Basset, marchand d’estampes et fabricant de papiers peints rue Saint-Jacques à Paris, représente saint Napoléon en soldat romain, vêtu de la cuirasse et du manteau rouge, chaussé des caligae et coiffé d’un casque orné d’une tête de lion, la palme du martyr à la main.
Debout sur un bout de terre qui figure et condense un territoire, il est encadré par deux végétaux ; sur celui de gauche où s’entremêlent le palmier et un arbre à baies rouges [7] qui pourrait être du houx ou de l’aubépine, un médaillon illustre le saint « ayant été jetté à demi-nu dans une prison » comme le dit le texte de l’image.
À droite, sont accrochées les enseignes de la Légion : l’étendard à franges dorées ici sans motif particulier, surmonté de l’Aigle qui sera adoptée par Napoléon comme emblème de l’Empire ; puis la peau de lion portée sur son casque par le signifer, celui qui porte l’enseigne ; et enfin, un drapeau sans broderies colorié de bleu, blanc et rouge sur une hampe, l’assemblage de ces éléments faisant référence à la fois à l’Empire romain et à l’Empire proclamé en mai 1804.
Le texte de l’image en taille-douce coloriée raconte l’histoire « officielle » de cet égyptien enrôlé dans les légions romaines et martyrisé lors des grandes persécutions de Dioclétien et Maximien au début du IVème siècle :
« St Napoleon ou Napoleone nommé auparavant Neopolis ou Neopole célèbre par sa naissance et ses emplois mais plus encore par la constance inébranlable avec laquelle il confessa la foi dans Alexandrie en Égypte et par le courage qu’il montra dans les tourments, sur la fin de la persécution de Dioclétien et de Maximien (303- 311 ap. J.C.), ayant été jetté à demi mort dans une prison après d’horribles tortures, y périt des suites de ses blessures et s’endormit en paix pour J.C ».
Puis, c’est au tour des imagiers de province de copier les images parisiennes : dans la liste du premier catalogue connu de Jean-Charles Pellerin, Imprimeur-Libraire et Fabricant de cartes à jouer à Épinal, paru entre 1809 et 1814, catalogue qui propose quarante-deux feuilles de saints à accrocher aux murs des maisons, saint Napoléon prend place entre saint Donat et saint Rémy.
L’image de Basset ou une image parisienne semblable est selon toute vraisemblance le modèle de celle créée par l’Imagerie Pellerin à Épinal. Si le dessin original est simplifié par le graveur sur bois et modifié pour la posture du saint, sa disposition générale reste la même. L’oraison quant à elle reprend la légende du martyr chrétien : « Faîtes, ô Dieu-puissant, que par les prières et l’exemple de votre bienheureux Martyr NAPOLÉON, dont nous célébrons le triomphe, nous soyons affermis dans l’amour de votre saint nom. Nous vous en supplions par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il. », le triomphe du saint faisant sans aucun doute allusion au triomphe de Napoléon empereur.
Si Napoléon est déchu en 1815, la chute de l’Empire ne signe pas la fin de la popularité de ce saint.
Dès 1829, profitant d’un allégement de la censure royale qui prohibait toute allusion à l’Empereur, les imagiers d’Épinal, de Nancy et Metz ou de Belfort [8], depuis toujours admiratifs de l’Empereur, n’hésitent plus à éditer de nombreuses feuilles d’images tout d’abord et prudemment à la gloire des soldats, puis de Napoléon lui-même, feuilles qui indéniablement ont contribué au retour d’un Bonaparte comme empereur en 1852.
Parmi ces images, Jean-Pierre Clerc, imagier à Belfort, fait paraître vers 1840 sous le règne de Louis-Philippe, une image de Saint Napoléon en français et allemand. Mais, la figure du saint représenté en chevalier moyenâgeux et l’ ABRÉGÉ de la vie de saint Napoléon, le texte qui l’accompagne, transforment complétement la première légende.
Désormais le saint serait né en 1208 dans les montagnes de Corse. Il aurait participé aux Croisades, mais lors du siège de Damas, il aurait été fait prisonnier et livré à un chef arabe qui l’emprisonne sur une île. Après dix ans de captivité, en 1260, il serait mort de chagrin de ne pouvoir combattre les Infidèles. Malgré ses demandes réitérées, même Saint Louis ne peut obtenir ses restes mortels qu’il voulait déposer dans une chapelle de Corse.
Les coïncidences des destinées de Napoléon 1er et de son saint protecteur sont trop évidentes pour ne pas être comprises : ils naissent tous deux en Corse, sont tous les deux de grands guerriers, Damas est Waterloo, le chef arabe les Anglais, l’île est Sainte-Hélène où l’Empereur meurt en 1821. Quant à leur mort, elle advient pour tous les deux à l’âge de cinquante-deux ans… !
L’allusion à Saint Louis qui ne peut récupérer le corps pour le ramener dans sa patrie permet de dater l’image belfortaine : elle aurait été éditée avant mai 1840 puisqu’alors, sur la suggestion d’Adolphe Thiers, Louis-Philippe accepte enfin le retour des Cendres de l’Empereur qui arrivent en grande pompe sur le sol français en novembre 1840 et aux Invalides en décembre de la même année.
Saint Philippe du Maréchal Pétain, 1942.
Cent ans plus tard, en fin 19410 lors de la création de l’Imagerie du Maréchal à Limoges, Gérard Ambroselli qui la dirige se souviendra de la leçon de Napoléon : le gouvernant doit se créer une légende. L’album de douze images de propagande qu’il crée en mai 1941 sur les principaux moments de la vie du maréchal Philippe Pétain de 1870 à 1940 s’inspire d’ailleurs de la geste napoléonienne créée par les imagiers de l’Est de la France en 1829 [9].
Mais, au-delà de ses faits d’armes, dans cette France encore très religieuse de 1940 où la Piété est devenue, au même titre que Travail, famille et patrie, une devise de la France, il devient vite nécessaire que Pétain mette en avant son saint protecteur, en l’occurrence saint Philippe, disciple et apôtre du Christ.
Les Salons de l’Imagerie française [10], créés sous cette dénomination dès 1941 d’abord au musée Galliera puis au musée des Arts décoratifs, ont remis au goût du jour les anciennes images de saintetés.
Traditionnelles tout d’abord lorsque le salon de 1941 organise avec George-Henri Rivière conservateur du musée national des Arts et Traditions populaires au Palais de Chaillot, une rétrospective d’images anciennes sur le thème des Saints patrons du travail. Plus de trente-trois images de collection, issues de centres comme Chartres, Montbéliard, Lille, Épinal ou Caen, et datant surtout du début du XIXème siècle, ont ainsi pu servir d’inspiration pour la création des artistes contemporains. En effet, les titres des productions des cent cinquante exposants du Salon de 1941 montrent très précisément le poids de l’Église dans l’administration de l’État et le cœur des Français : on y trouve plus de cinquante-six images de saints ou de scènes religieuses, de saint François d’Assise à saint Vincent, de saint Fiacre à saint Nicolas. Il en sera de même dans le catalogue du salon de 1942.
Jean Chièze, graveur et illustrateur renommé, présente même en 1942 puis en 1943 une série, les Saints patrons [des métiers], gravée sur bois et coloriée au pochoir. On retrouve Saint Vincent, patron des vignerons (déjà présentée au Salon de 1941), Saints Côme et Damien, patrons des médecins, Saints Crépin et Crépinien, patron des cordonniers, Saint Jean Porte-Latine, patron des imprimeurs, Saint Hubert, patron des chasseurs, Saint Honoré, patron des boulangers ou saint Fiacre, patron des jardiniers…
Copiant l’esthétique des anciennes images, grand titre, image et oraison, et leur technique en xylographie, ces images véhiculent l’idée d’une France éternelle, inspirante, et aux valeurs rassurantes fondées sur la tradition, le travail et l’amour du territoire.
Alors que saint Philippe était absent des productions de 1941, on trouve, dans la liste des œuvres exposées au salon qui s’ouvre début mai 1942, plus de cinq images intitulées « saint Philippe »[11]. Si le phénomène reste de l’ordre de l’initiative personnelle et n’est pas, comme en 1941, l’objet d’un concours comme celui du Portrait du Maréchal, il n’en reste pas moins que cette représentativité du saint dans la liste des images religieuses dénote un intérêt nouveau et probablement intéressé, pour le saint patron du chef de l’État [12].
C’est aussi en fin 1942 que Gérard Ambroselli pour le compte de L’Imagerie du Maréchal à Limoges, crée et signe G.A une image de Saint Philippe apôtre, patron des travailleurs.
Il reprend pour ce faire, comme l’avait fait Jean Chièze avant lui, non seulement la technique du bois gravé et du coloris au pochoir, mais aussi l’esthétique des anciennes feuilles de saints : titre, textes entourant une image centrale où le saint, en pied et accompagné de ses attributs, se détache sur un paysage. Copiant le coloriage au pochoir selon les couleurs disponibles dans l’atelier, l’image se décline en deux couleurs, la tunique de saint Philippe étant soit rouge soit bleue dans les rares exemplaires retrouvés.
Portant barbe blanche et vêtu en toge, un saint Philippe du 1er siècle tient les Évangiles et la croix grecque et se détache sur un ciel étoilé, devant un village et le drapeau français, en revanche très contemporains. Le phylactère volant dans le ciel exhorte le saint à prier pour les « enfants de France », expression qui englobe non seulement les enfants mais aussi tous les Français dont le maréchal se veut le Père.
Le texte sur les côtés de l’image raconte, selon l’Évangile de Jean, une histoire de ce saint apôtre et de ses moments intimes avec le Christ : la rencontre avec Jésus à Bethsaïde sur le bord du lac de Tibériade et le « don de sa personne » quand il devient son disciple ou la multiplication des pains dont il est l’un des protagonistes. Le texte cite aussi une parole du Christ, « crois-moi à cause de mes œuvres » sur la qualité du travail bien fait …
Allusions évidentes à l’accord intime entre Pétain et le catholicisme, au « don à la Patrie » qu’a proclamé le Maréchal le 17 juin 1940, au Maréchal « nourricier » et au Travail comme valeur essentielle du régime avec Famille et Patrie...
Quant à l’oraison, elle diffuse sans équivoque la propagande pétainiste où les qualités de saint Philippe évangéliste, « énergie et mesure, qualité et sacrifice », se retrouvent dans celles du chef de l’État : « Les enfants de la France, à qui Philippe transmit, l’ayant sacrifié par sa Croix, ce beau nom de la Grèce, et autour d’eux tous ceux qui, ce jour, fleuris de muguet, d’églantines, fêtent le Travail Sacré, puissent-ils devenir grâce aux dons du Saint du Premier mai, patron des travailleurs et de notre chef : énergie et mesure, qualité et sacrifice, les artisans d’une œuvre immortelle ! ».
En effet, auparavant patron protecteur des pâtissiers et des chapeliers, saint Philippe devient aussi patron des travailleurs sous le régime de Vichy. Et, heureuse coïncidence, la Saint-Philippe se fête depuis le VIème siècle le 1er mai [13], jour du transfert de ses reliques dans la basilique des Douze-Saints-Apôtres à Rome. Mais le 1er mai est aussi la date que Pétain a officiellement proclamée le 24 avril 1941 comme celle de la fête du « Travail et de la concorde sociale », journée désormais fériée et payée !
Comme Napoléon 1er qui réunissait le 15 août son anniversaire, la célébration de l’Assomption et la saint-Napoléon, Pétain rassemble sa fête, la fête de la Saint-Philippe, sacré patron des travailleurs et le 1er mai, jour chômé et bienvenu pour tous les Français au travail.
Si l’image en papier a servi majoritairement de support aux propagandes de Napoléon ou de Pétain à travers leurs saints protecteurs, image destinée à être diffusée à des milliers d’exemplaires dans les familles et les écoles, on retrouve encore quelques rares représentations en sculptures et dans des vitraux d’églises.
Sous l’impulsion probable de Napoléon III, l’ancienne église Saint-Germain du Chesnay dans les Yvelines est dotée vers 1857 de nouveaux bas-côtés et d’un vitrail de saint Napoléon en jeune légionnaire romain. L’église Saint-Louis de Vichy, construite entre 1862 et 1865 après un décret impérial, présente dans neuf vitraux du chœur, le Christ et les huit saints de la famille impériale : celui de saint Napoléon a même les traits de Napoléon 1er…
Quant à saint Philippe, saint patron du Maréchal, deux vitraux de l’église de Casteljaloux en Lot-et-Garonne [14] ont fait récemment l’objet d’une polémique sur leur maintien ou leur destruction [15] : ils furent offerts par le Maréchal suite à un voyage de propagande qu’il effectue avec l’amiral Darlan les 29 et 30 août 1941 entre Auch, Mézin, Nérac et Agen. Il semblerait que Darlan, originaire de Nérac à une trentaine de kilomètres de Casteljaloux, vice-président du Conseil, tout juste nommé le 11 août 1941, ministre de la défense nationale, ait été sollicité par le curé qui a ainsi obtenu des fonds pour rénover son église. Posés en 1943, les vitraux représentent côte à côte, saint Philippe et saint François, patron de l’amiral. Ces deux saints sont accompagnés, dans leur partie basse, d’une francisque et de l’ancre de l’amiral, francisque qui semble représenter le principal écueil pour la préservation de ce « don » face au souvenir d’épisodes encore très douloureux dans la région.
Pour en revenir à la propagande en images de Napoléon et Pétain, que ce soit celle de Napoléon avec son « même » saint Napoléon, ou Philippe Pétain et ses liens appuyés avec saint Philippe apôtre, les mots écrits dans ces images nous semblent aujourd’hui trop peu subtils pour être crus par leur clientèle-cible. Mais apparemment, certains Français, déjà souvent publics captifs, n’ont que peu hésité à croire le message délivré, quelle qu’en soit la teneur pourtant manifestement tendancieuse et partisane.
De la puissance des images...
M.S.
[1] Revenu ecclésiastique.
[2] CASADESUS, Francis, Chansons de Béranger, anciennes et posthumes […], Paris, Garnier Frères, 1899, pp. 866-869. Coll. BnF.
[3] Pour fonder la famille Juvenel des Ursins, d’après Boüard A. de, et Hirschauer C., Les Jouvenel des Ursins et les Orsini, in Mélanges de l’École française, 1912/32, pp. 49-67, consulté sur Persée.fr.
[4] PETIT, Vincent, Saint Napoléon, un saint pour la nation ; contribution à l’imaginaire politique français, in « Napoleonica, la revue », Fondation Napoléon, 2015/2, pp. 59-127.
[5] Comme le nomme Béranger dans sa chanson Saint Napoléon.
[6] Coll. BnF.
[7] Le palmier du martyre ; l’aubépine de la couronne du Christ ou le houx aux feuilles persistantes, symbole d’immortalité ; les baies rouges sont le symbole du sang du Christ et de son sacrifice.
[8] Une sélection de ces images peut être consultée sur le site webmuseo du Musée de l’Image à Épinal.
[9] Voir texte à paraître pour Le Bal, 2024 ou SADION, M., l’Imagerie du Maréchal, in C’est une image d’Épinal, 1941, pp. 276-283, cat. d’exposition, Musée de l’Image, Épinal, 2014.
[10] Catalogues consultables à la Bibliothèque Forney, Paris. Voir SADION, M. Expositions et Salons, in C’est une image d’Épinal, pp. 254-271, cat. d’exposition, Musée de l’Image, Épinal, 2014.
[11]De Paul Bony (un vitrail ?), Paul Charlemagne, Paule Ingrand, Paul-Louis Lavalley et Jacques le Chevallier, œuvres dont je n’ai pas retrouvé pour l’instant la trace.
[12] En revanche, dans le catalogue du salon de 1943, aucun saint Philippe n’est mentionné… Les artistes du Salon commencent-ils alors à « résister » à la propagande maréchaliste ?
[13] Et ce jusqu’en 1955 où le pape Pie XII « donne » ce jour à saint Joseph, menuisier et père nourricier de la famille de Jésus… La Saint-Philippe est désormais fêtée le 3 mai.
[14] KOSCIELNIAK, Jean-Pierre, Pétain et Darlan sanctifiés : le vitrail de l’église Notre-Dame à Casteljaloux, in Cahiers du Bazadais, septembre 2012.
[15] Journal Sud Ouest, en ligne. Publié le 24/05/2023.
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